La pression est à son comble sur les épaules de Rafael Benitez. Après une première partie de saison plutôt décevante de la part du Real Madrid, l’entraîneur espagnol est annoncé sur la sellette. Il a vu son président Florentino Pérez monter au créneau ce jeudi soir, sur les ondes de la Cadena SER, pour le défendre. « Bien que plusieurs médias se soient mis d’accord sur cette question, je répète une nouvelle fois que Benitez est venu ici pour résoudre un problème, donc, Benitez est la solution, pas le problème. Nous ne considérons pas d’autre option que Rafa Benitez. (...) Il est l’entraîneur du Real Madrid, nous l’avons choisi parmi de nombreux candidats. Il faut le laisser travailler et il va résoudre cela avec la collaboration de l’effectif », a-t-il lancé, assurant que l’effectif était toujours derrière son coach. « Une mauvaise relation entre eux ? Ce n’est pas vrai. Je parle avec les joueurs après chaque match ou quand je croise l’un d’entre eux à un mariage », a-t-il indiqué, tuant donc dans l’œuf la rumeur annonçant l’arrivée de Zinedine Zidane, entraîneur de la réserve merengue, à la tête de l’équipe première.
« J’ai de l’adoration pour Zidane, il a été mon joueur le plus emblématique. Il sera sûrement un jour un grand entraîneur, et de plus, il sera sûrement l’entraîneur du Real Madrid, mais ceci étant dit, ce n’est pas pour aujourd’hui », a-t-il lâché. ZZ sait donc à quoi s’en tenir. José Mourinho, libre depuis son éviction de Chelsea ce jeudi, lui aussi : il n’y aura pas de retour. « Personne ne peut prédire l’avenir, mais aujourd’hui, c’est non. Nous ne pensons qu’à Rafa Benitez. J’ai de très bons souvenirs de Mourinho, il a énormément haussé notre niveau de compétitivité. Nous étions 13es au classement UEFA quand il est arrivé et, à son départ, nous étions premiers. Nous avions fait 3 demi-finales de Champions League et nous n’avions loupé une finale que par malchance », a-t-il expliqué. Une fois ces mises au point effectuées, l’homme fort de la Casa Blanca s’est ensuite penché sur le dossier mercato. Et pour lui, les choses sont claires pour cet hiver.
« Nous ne pensons pas à recruter en janvier, sauf imprévu », a-t-il d’emblée commenté avant de répondre à la rumeur annonçant l’arrivée prochaine de Robert Lewandowski après que son agent a été aperçu dans la tribune d’honneur du Santiago Bernabeu il y a quelques semaines. « Son agent était en tribunes parce qu’il est député en Pologne et a accompagné l’ambassadeur de Pologne à Madrid. Les présidents ne se laissent pas tromper », a-t-il simplement répondu alors que The Sun assure aujourd’hui que l’attaquant du Bayern Munich est partant pour rejoindre l’Espagne plutôt que l’Angleterre et la France, où Manchester United et le Paris SG le pistent également. Le PSG, justement, n’inquiète pas franchement le patron madrilène dans le dossier Cristiano Ronaldo. « Je crois qu’il va rester parce qu’il est enchanté ici, même si cela en dérange certains. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi m’a dit qu’il n’était pas intéressé. Ce sont des rumeurs pour faire le show », a-t-il conclu. Sûr de lui, Florentino Pérez assume donc ses positions.